Cf. l'article du Dictionnaire de Chaudon et Delandine, dont Hugo n'avait pas besoin pour connaître le personnage: « PROCOPE, Procopius, fameux historien Grec, fut longtemps professeur d'éloquence à Cesarée sa patrie. Il alla à Constantinople, où il gagna la confiance de Bélisaire qui le prit pour son secrétaire, et le mena avec lui lorsqu' il étoit à la tête des troupes en Asie, en Afrique et en Italie. Justinien [l'empereur], l'honora du titre d'Illustre, et lui donna la place de préfet de Constantinople. Il mourut vers la fin du règne de ce prince. Nous avons de lui: 1. Une Histoire du règne de Justinien [...] 2. Histoire Secrète, ou Anecdotes pour servir à la grande Histoire. Procope, qui avoit dit tant de bien dans celle-ci de Justinien, le couvre d'opprobres dans celle-là: c'est une satire dictée par la noirceur, et quoique la méchanceté puisse dire vrai, cet ouvrage renferme des faits si atroces qu'il est difficile d'y ajouter foi. L'impératrice Théodora y est surtout traitée d'une manière si affreuse, que les éditeurs de ces Anecdotes se sont crus obligés d'en omettre plusieurs traits. »